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Ocean Networks Canada s’engage dans de nouvelles solutions technologiques pour contrer les émissions négatives

26 septembre 2019

Une équipe de chercheurs internationaux projette de transformer les émissions de dioxyde de carbone en roche en l’injectant sous les fonds marins de façon permanente. Ce projet ambitieux a été annoncé le 26 septembre par le Pacific Institute for Climate Solutions (PICS) de l’Université de Victoria.

Ce projet, d’une durée de quatre ans et doté d’un budget de 1,5 million de dollars, est intitulé Dioxyde de carbone solide : un partenariat pour l’atténuation des changements climatiques qui permet de réduire les émissions négatives, et rassemble des chercheurs du Canada, des États-Unis et de l’Europe. L’équipe souhaite utiliser des technologies de pointe d’une manière nouvelle, pour permettre l’élimination du dioxyde de carbone (CO2).

L’équipe comprend des scientifiques, des ingénieurs et des experts des sciences sociales provenant de : l’Université de Victoria, Ocean Networks Canada (ONC) (une initiative de l’Université de Victoria et un supporteur de l’Alliance verte), la University of British Columbia, la University of Calgary, la University of California, la Columbia University, la University of Washington et l’Institut d’océanographie GEOMAR Helmholtz en Allemagne. Les autres partenaires du projet comprennent K & M Technology Group et Carbon Engineering à Squamish, en Colombie-Britannique.

Kate Moran, présidente-directrice générale d’ONC et chercheuse principale du projet explique comment les technologies éprouvées de la production d’énergie renouvelable, du captage du carbone, du forage en mer et de la minéralisation du carbone seront réunies dans cette étude de faisabilité. « La vision est d’extraire le CO2 de l’atmosphère en utilisant une technologie de capture directe de l’air, développée par Carbon Engineering », explique-t-elle. « Ensuite, le CO2 sera injecté dans le basalte sous-marin à l’aide d’une technologie alimentée par l’énergie éolienne et solaire, où il se minéralisera et y restera en permanence sous forme de roche. »

À l’échelle mondiale, plus de 90% du basalte réside l’océan, ce qui en fait la technologie idéale pour un usage mondial. L’un des domaines d’intérêt initial du projet est la modélisation et les expériences en laboratoire visant à démontrer la séquestration du CO2 dans les basaltes océaniques situés sous les installations d’ONC à Cascadia Basin, au large de la côte ouest de la Colombie-Britannique.

Le projet, d’une durée de quatre ans, a débuté le 1er octobre 2019 et a comme objectif de concevoir et de mettre en place d’ici 2050 une technologie d’élimination des émissions applicable dans le monde entier.