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Le Port de Montréal développera une réserve nationale de faune avec le gouvernement fédéral

24 avril 2019

Environnement et Changement climatique Canada, Pêches et Océans Canada et l’Administration portuaire de Montréal travaillent ensemble afin de désigner une série d’îles sous leur responsabilité comme réserves nationales de faune. Le projet des îles du Saint-Laurent comprend la création potentielle de trois réserves nationales de faune situées entre Montréal et le lac Saint-Pierre, dont celles des îles de Boucherville, des îles de Varennes et de Verchères et des îles du lac Saint-Pierre. Au total, 27 îles sont visées par le projet et la superficie envisagée de terres protégées totalise près de 775 hectares, ce qui contribuera à doubler la superficie de nature protégée sur les terres et dans les océans au Canada. Ces îles sont situées dans un corridor géographique fortement utilisé par les oiseaux migrateurs et font partie des dernières îles naturelles de la région. Elles offrent des habitats importants pour des espèces en péril comme le Petit Blongios, le Hibou des marais et le Râle jaune.

Au cours des prochains mois, les trois organisations poursuivront leur collaboration afin d’amorcer le processus de création des réserves nationales de faune qui comprend des consultations avec les communautés autochtones et les partenaires locaux. Ces derniers sont des collaborateurs importants et leur apport contribuera à l’atteinte des objectifs de conservation de ce projet.

En plus, dans le cadre du Fonds de la nature du Canada, le gouvernement du Canada a investi 564 150 dollars dans un projet de Nature-Action Québec qui protège 100 hectares de la ceinture verte de Montréal, en périphérie de la ville. Ce récent investissement a permis d’acheter des terres, d’établir une nouvelle zone de conservation et de connecter cette nouvelle zone à d’autres zones de conservation. Les aires protégées dans le cadre de ce projet comprennent notamment des forêts matures, des milieux humides et des marécages. Ces milieux font partie d’écosystèmes importants pour de nombreuses espèces, dont des espèces en péril comme la rainette faux-grillon de l’Ouest. Ce projet bénéficie du soutien financier de plusieurs partenaires dont le gouvernement du Québec.

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